mardi 15 décembre 2015

Le smartphone, le blog et l'écriture

3 articles en 3 jours, 2 commentaires qui me font rebondir (Mathis, je réfléchis à ton idée, promis :-) ), ça fait longtemps que ça ne m'était plus arrivé. Je suis bêtement parvenu à m'y remettre grâce à une application pour smartphone.

La plupart du temps, le plus difficile, c'est de s'y mettre. Le fait de devoir se remettre devant le PC en sortant du fauteuil est un obstacle quasiment impossible à franchir le soir (pour moi en tout cas) et comme en général, les journées sont chargées, je ne sais pas m'y mettre non plus. Par contre, juste avoir à lancer une appli sur le smartphone que j'ai toujours à portée de main, c'est tout à fait envisageable... Je ne sais pas si une réelle analyse est possible en étant affalé dans son divan, mais je sens que le recul, lui, doit être possible.

Pour certains articles, je dois aller les terminer sur un ordinateur "normal", pour ajouter les vidéos par exemple (je n'ai pas la possibilité d'insérer du code HTML dans l'application Blogger). Mais comme le dit si bien Ploum, une fois qu'on s'y est mis, on a tendance à vouloir terminer (ce n'est pas le sujet direct de son article, mais c'est un des trucs que j'en ai retenu).

Je me demande aussi si le fait que ça ralentisse la frappe aide à la réflexion. C'est possible...
Le fait de pouvoir faire un brouillon rapidement à n'importe quel moment aide certainement. Un seul mot clé peut faire en sorte qu'une idée ne soit pas perdue. Cela a dû m'arriver des dizaines de fois de me dire "faudrait que je blogue ça" et de ne plus du tout savoir ce que s'était 3 jours plus tard. Cela ne valait peut être pas la peine pour beaucoup de ces idées, mais en laisser passer autant est un gros gaspillage...

Autre question que je me pose sur l'écriture sur smartphone, c'est qu'on écrit dans le même plan que ce qu'on lit. Sur PC, on écrit souvent perpendiculairement. Je sens que cela change la manière dont je réfléchis. Je fais partie d'une culture papier, depuis la maternelle, j'ai appris à me concentrer penché sur ma feuille. Je crée tout ce qui est important sur une feuille de brouillon, en mots clé, avant de le rédiger en numérique. Le smartphone, pour l'instant, me semble à mi chemin entre les deux.

Ce qui me semble certain, c'est que la technologie change ce que l'on peut faire, et que le choix de l'outil est très important. Il est sans doute personnel aussi...

lundi 14 décembre 2015

Révolutionner l'école ?

Je dis un jour que je crois que le système doit changer, et le lendemain, enseignons.be nous offre (via sa page Facebook) un article d'un philosophe allemand (Richard David Precht) que je suis arrivé à comprendre sans passer 1h par phrase (ça change du Kant de mes études :-) ). Il dit qu'on doit révolutionner l'école parce qu'on est en train de "perdre" les élèves, qu'on n'arrive plus à leur donner un avenir (le métier qu'ils feront n'est probablement pas encore inventé, et ils trouveront l'information ailleurs qu'à l'école, d'une façon plus adaptée et beaucoup moins ch...). C'est en bonne partie du au fait que le monde a changé, et change de plus en plus vite. J'ai tenté de l'expliquer à mes élèves, certains l'ont entendu, mais je ne suis pas encore satisfait de ce qu'ils en comprennent. Je l'ai expliqué à mes collègues et là, j'ai l'impression d'avoir plus de blocages ("c'est pas pareil chez nous", "ce qu'on fait fonctionne bien", "pourquoi toujours tout changer"...). Nous avons eu une journée pédagogique par Marie Milis (je n'ai pas trouvé de meilleur lien pour l'instant, sur la motivation des élèves, et elle a dit la même chose... Je me sens moins "à côté de la plaque" depuis, elle a beaucoup contribué à mon envie d'écrire.
Cet article aussi me fait dire que je ne suis pas le seul à vouloir autre chose pour les élèves : moins de matières, autre gestion du temps, faire des choses concrètes...
Si une école fonctionne comme c'est suggéré dans l'article existe, ça m'intéresse énormément. Si l'école où je travaille veut faire un test, je suis volontaire...
Cet article, enfin, rejoint pas mal mon article d'hier sur la vallée de la mort de l'éducation. Une autre conférence de sir Ken Robinson explique le changement de paradigme nécessaire pour l'école actuellement. Elle est moins longue que celle d'hier (11:40), et a de jolis dessins ajoutés :-). Je donne la version avec les sous titres français, mais ça existe aussi en anglais non annoté, voire sans les dessins...
 

dimanche 13 décembre 2015

Changements nécessaires dans l'éducation

Un commentaire sur mon dernier article redirige mes réflexions vers la motivation des élèves.
Sans un minimum de motivation, on cherche jusre à obtenir un papier qui permet de passer à l'étape suivante. Seule la motivation fait qu'on cherche une formation, qu'on cherche à comprendre et à connaître.
Une conférence (presque 20 minutes, en anglais mais on peut avoir les sous titres dans la langue qu'on veut) fait partie des éléments qui m(ont fait modifier ma manière de donner cours.

Ici, les 3 points de base sont que tous les élèves sont différents, que tout le monde est curieux à la base (l'école fait très fort pour que la curiosité disparaisse), et qu'on a besoin de créativité.

Je ne vais pas pouvoir faire grand chose sur l'organisation de l'école en Communauté Wallonie Bruxelles, mais je vais continu à y travailler dans mes cours, en espérant pouvoir arroser mes élèves dans cette "vallée de la mort, et je vais continuer d'en parler à mes collègues :-)

samedi 12 décembre 2015

Sources de mon changement de type de pédagogie

Je vais essayer de suivre les conseils de Georges Couros, en écrivant mon parcours et mes interrogations. Voici un petit bout de mon histoire et un premier problème actuel.

J'ai eu l'occasion, dans un boulot précédent, de passer des heures et des jours à lire (on appelait ça de la recherche). C'était au début des blogs et autres Wikis. Le début d'un nouveau monde, le Web2.0. Je souhaitais faire de la recherche en pédagogie de l'informatique, mais on m'a donné le signal que ça n'existait plus vraiment, et je n'ai pas trouvé de groupe de recherche à ce moment là. Y avait il un creux ? Une démotivation des professeurs qui me suivaient ? Qu'importe, j'ai décidé de la faire sur le terrain.

Je suis donc devenu enseignant, en secondaire supérieur belge (15-18 ans pour les non belges qui me liraient). J'ai commencé par des remplacements, en "rentrant dans les pantoufles" des autres, puisque je devais leur "rendre leurs élèves" après.
Après 2-3 ans, j'ai eu "mes" classes, en particulier en Activité Complémentaire Informatique.
J'ai donné les cours classiques que j'avais reçu en "ne le sentant pas trop" : traitement de texte, tableur, multimédia (site web en html et manipulation d'images avec Gimp). Je les donnais à ma manière, plutôt en relation avec ce que j'avais lu, mais tout à fait traditionnelle : je cause, je leur donne des exercices, un cours papier, puis contrôle et examen.
Puis je me suis rendu compte qu'après avoir étudié le traitement de texte pendant 4 mois et une pause de 6 mois à faire autre chose, dont 2 mois de vacances, ils ne se souvenaient pas, pour la très grande majorité, qu'une table des matières pouvait se faire automatiquement. Pourtant, je ne leur enseignait que les "invariants" : caractère, paragraphe, page, styles...

C'est avec ça que je me suis décidé à tout changer, mais petit à petit. Le traitement de texte, par exemple, je ne leur en parle que lorsqu'ils en ont besoin, en dernière année, pour leur travail de fin d'études (~15 pages). Avant, ils n'ont pas besoin d'un vrai traitement de texte, gras italique souligner et insérer une simple image ou jn petit tableau suffit. Leur apprendre autre chose ne revient qu'à essayer de leur donner un réflexe pavlovien, dont ils s'empressent d'oublier l'existence dès qu'ils le peuvent (mais qui revient parfois si on le leur rappelle).
Depuis, j'essaie de recréer ce besoin dans le reste de mes cours. Le mot clé pour l'instant, c'est "essaye" :-). La plupart de mes cours, je leur explique le strict minimum, puis je leur donne des exercices qui, je l'espère, leurs parlent (choisir un pc, s'intégrer dans une photo, faire un budget prévisionnel d'une soirée...).

Je viens juste de constater, avec un examen tableur aux questions volontairement un peu confuses, qu'une bonne partie de mes élèves actuels ne comprennent absolument pas ce qu'ils font. Ils arrivent à me mettre dans une facture un produit "mettez vos ajouts eventuels ici" qui coûte "Imaginez" ! Ils ont également calculé une TVA sur un montant TVA comprise !? Et ce sont de bons élèves par ailleurs : bons points, travailleurs...

Je suis donc en réflexion sur la manière de leur montrer vraiment l'utilité de comprendre ce qu'ils font en général, et comment utiliser le tableur en particulier...

lundi 9 février 2015

Organisation et gestion des mails

Je souffre d'infobésité. Le nombre de mails dans mes boites de réception dépassait allègrement les 2000. Je me sentais dépassé et me disais en permanence "faudra que je les traite", mais devant ces gros tas de mails, je procrastinais...

Suite à la lecture d'un article expliquant les conseils d' Eric Schmidt sur la gestion des mails, j'ai passé le weekend à trier 2 de mes boites mails principales (mes boites Gmail perso et pro) en vue d'une gestion efficace de ces boites mails, selon les critères expliqués sur mon portfolio.
J'espère être efficace plus que 3 jours, mon record actuel... Et surtout, être moins dépassé par la gestion de celles-ci.

Voir le "C'est terminé. Bonne journée." de mon Smartphone me donne bien plus envie de réutiliser ma boite mail :-)

Plus qu'à trouver des trucs pour mes onglets Firefox, mon fil Twitter et... les "oui" que je dis à tout ce qui m'intéresse...

mercredi 8 octobre 2014

mon cours et mes exercices de programmation

Pour mes élèves, en général de fin de secondaire, je propose de la programmation. C'est uniquement sur base volontaire (les autres font des projets dont je reparlerai plus tard). Je viens de mettre mon portfolio à jours en ce qui concerne ce cours de programmation Python.